Les mauvais payeurs : c’est qui, comment les reconnaître ?

Les mauvais payeurs
Les mauvais payeurs

Comme il est dit, « c’est par la sueur de ton front que tu gagnes ton pain ». Suivre ce dicton à la lettre induit que sans travailler, vous n’aurez rien à mettre sous les dents. En règle générale, la loi du travail stipule qu’une activité est consumée officiellement dès qu’on met en place le délai de paiement du salarié par l’employeur. Mais dès fois il arrive que ce dit paiement n’est pas respecté et ceci chamboule les deux parties. Les embaucheurs qui ne respectent pas le délai de paiement peuvent être nommés les mauvais payeurs.

Les mauvais payeurs, c’est qui ?

Dans notre vie quotidienne, tout tourne sur l’échange ou plutôt le commerce. Dès notre petite enfance, la société nous a éduqués naturellement avec ce rituel « tu auras si tu paies ». Et quand on grandit, si vous avez la chance d’avoir votre propre entreprise ou si vous travaillez en tant que patron ou dirigeant d’une boîte, des responsabilités pèsent sur vos épaules. La bonne gérance financière débouche vers le développement de l’activité de l’entreprise, et ce quel que soit son domaine. Mais dès fois, le contrôle d’équilibre du mécanisme budgétaire échappe à certains. Cela peut être à cause de plusieurs paramètres, entrainant une déficience dans la trésorerie. D’où apparait le problème de paiement. Les mauvais payeurs  désignent les personnes qui ont un retard de paiement ou celles qui ne payent pas les soldes convenus.

Comment reconnaître les mauvais payeurs ?

Avant l’invention de l’argent, c’est par l’échange de produit brut que se fasse la récompense. Si vous souhaitez avoir un sac de riz, vous donnez un sac de légumes comme prix. Mais depuis que ce fameux billet ou ces petites pièces jaunes dominent et régulent la hiérarchie dans la société, il est dit « toute peine mérite salaire ». Quelquefois la rémunération ne va pas de pair avec le travail accompli. C’est le cas chez les mauvais payeurs. Mais comment les connaître.

Premièrement le coté esthétique, si le bureau du client ou son lieu de travail  est sombre. Si ses équipements informatiques ou ses autres outils datent de l’antiquité, il faut s’en méfier. De même, si dès que vous avez abordez le montant, il ne cesse de raconter ses ennuis financiers, il y a lieu d’être vigilent. Si c’est dans le but de brader le prix, il n’y a pas de mal à cela. Mais au pire, si le récit est vrai, alors là dommage pour vous. Ensuite quand il refuse de payer une caution sans que le travail ne commence, alors dites-vous dans votre tête que cela pourrait tourner au vinaigre, mais pas toujours. Le doute n’est pas à écarter s’il est réticent pour émarger des paperasses, ou si les noms et adresses qui y figurent changent tout le temps ou lorsqu’il met en gage ses propres biens. Si la quantité de commande varie soudainement de façon inhabituelle, il faut aussi émettre un doute. Le plus désespérant c’est quand il ajourne toujours la date de paiement pour un demain imaginaire.

Comment esquiver les mauvais payeurs ?

Pour ne pas être pris dans l’embuscade avec les mauvais payeurs, il vaut mieux prévenir à l’avance si possible. La première et l’essentielle, est l’approche du client. Il faut tisser un lien de confiance réciproque dans les deux camps pour que le donnant- donnant va de soi. Puis établir un contrat, des factures, et imposer des amendes en cas de non-respect du délai. Il ne faut pas se lancer dans une nouvelle tâche tant que la précédente n’est pas réglée. Pour motiver le client bon payeur, il ne faut pas hésiter à faire des réductions.

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